devenir traducteur

12 conseils pour devenir traducteur

Vous voulez devenir traducteur à votre compte ou en agence de traduction ? Vous vous demandez comment devenir traducteur après vos études ? Vous êtes intéressé par un travail de traduction intéressant avec une variété de clients ?

Si vous aimez les langues et que vous êtes très à l’aise, il ne fait pas hésiter et foncez ! Dans cet article nous allons vous donner quelques pistes pour devenir un bon traducteur !

Alors, que faire pour devenir un bon traducteur ?

Si vous voulez exercer le métier de traducteur ou de traductrice, il vous faudra quelques conseils et compétences pour y arriver. Nous allons voir en 12 points ce qui vous aidera à être bon dans votre travail.

1- Apprendre plusieurs langues

Pour beaucoup, ce point peut sembler sans intérêt. Pour traduire, il ne suffit pas de très bien connaître deux langues. Il est nécessaire aussi s’intéresser aux autres langues. Sans cette connaissance multilingue, le traducteur ne sera pas en mesure de répondre aux différentes demandes de client. La vérité est que tous ceux qui ne connaissent pas plus de deux langues ne pourront pas toujours avoir assez de demandes clients pour en vivre. Assurez-vous donc d’avoir une bonne formation en plusieurs langues pour plus de compétences.

2- Démarquez-vous avec un Bon CV

La carte d’identité du traducteur débutant sur le marché du travail est le curriculum vitae. Donc, si vous avez déjà les bonnes connaissances et que vous êtes au début de votre carrière, prenez le temps de rédiger un bon CV. Il est facile de trouver sur Internet des guides et des lignes directrices sur la façon de rédiger un CV. Il existe de nombreux modèles parmi lesquels vous pouvez choisir. Pensez à toute l’expérience et aux connaissances pertinentes que vous avez acquises au fil des ans et présentez-vous. Il n’y a pas de limites à la créativité…

3- Entrainez-vous à traduire plusieurs textes

Si vous voulez commencer quelque part, traduisez ! Comme dans toute profession, l’expérience vaut de l’or, alors croisons les doigts. voici 3 étapes indispensables :

  1. Recherche.
  2. Envoyez votre CV.
  3. Accepter les projets.

Si vous attendez du challenge ou les défis les plus intéressants, vous risquez de ne jamais y arriver. Cela prend du temps. Il n’est jamais facile de se lancer, c’est pourquoi il est crucial de se faire connaître et d’acquérir de l’expérience. Aujourd’hui, vous n’avez peut-être pas de travail, demain vous aurez un projet, puis deux, trois… Avant de vous en rendre compte, ce ne seront plus des projets, mais des clients réguliers. La traduction peut être un travail solitaire d’un côté, mais il n’y a pas, et ne devrait pas y avoir, de barrières physiques qui vous empêchent de communiquer. Gagnez de l’expérience, des contacts, de nouvelles connaissances, bref, gagnez la confiance de vos futurs clients. Traduisez et vous verrez que, en plus d’être bon pour votre quotidien, il est également bon pour votre portefeuille.

4- Faites-vous aider par d’autres traducteurs

Si vous avez des doutes, demandez ; si non… demandez aussi ! Un bon traducteur doit être curieux, avide de connaissances, un éternel étudiant. Toujours entouré de livres, d’articles, de manuels de référence, de dictionnaires – ceux-ci doivent être le meilleur ami du traducteur. Si vous ne savez pas comment dire une certaine expression ou ce que signifie un terme dans le texte source, contactez un spécialiste du domaine. Vous travaillez sur un texte juridique ? Dans ce cas, vous pouvez consulter un avocat. Vous parlez de termes médicaux ? Contactez un médecin. Vous avez des questions sur le projet ? Parlez au client. Une approche de partenariat est synonyme de professionnalisme et donnera à votre travail une touche de qualité supérieure. Surtout, faites beaucoup de recherches. Étudiez, demandez, doutez, enquêtez, confirmez… Pas seulement quand vous ne savez pas, mais aussi quand vous pensez savoir !

5- Soyez rigoureux sur les traductions

Il ne suffit pas de regarder, il faut savoir comment regarder. En cas de doute, ne vous contentez pas de la première réponse venue. Plus qu’une réponse, vous avez besoin de la bonne réponse. Par exemple, si vous effectuez une recherche sur Internet pour un terme particulier, vérifiez que les entrées concernent le portugais du Portugal et non le portugais du Brésil (si vous traduisez en portugais européen) ; si la source est une entité reconnue au niveau national ou international ; si de nombreuses entrées confirment vos soupçons… Utilisez des dictionnaires fiables. Consulter le site web du client (le cas échéant). Comme dans toute chose dans la vie, soyez sélectif et soyez toujours prêt à justifier votre choix.

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6- Tendez l’oreille et écoutez d’autres langues

Peut-être que traduire est un peu comme apprendre à conduire. Les techniques s’apprennent en formation, mais seule l’expérience nous donnera la polyvalence et les connaissances nécessaires pour évoluer en tant que professionnels. Parfois, la conduite est paisible ; d’autres fois, des accidents se produisent. Alors, rien de mieux que d’avoir quelqu’un à vos côtés lors de vos premiers voyages. Obtenez des conseils de professionnels plus expérimentés dans le domaine. Il peut s’agir d’un collègue, d’un enseignant, d’un responsable au travail. Écoutez la voix de l’expérience.

Le souci du détail et l’élasticité mentale dans une traduction peuvent s’entraîner. Ne vous découragez donc pas si quelqu’un énumère des points à améliorer. Cela fait partie du processus. Acceptez les critiques que l’on vous adresse et donnez-vous des ailes pour voler. Le destin vous appartient !

7- Lisez et relisez plusieurs les textes à traduire

Vous avez certainement perdu le compte du nombre de fois où quelqu’un vous a dit de toujours lire l’original avant de commencer à traduire. Bon conseil ! En fait, vous devez lire et, pourquoi pas, relire le texte à traduire avant de commencer à travailler. C’est d’autant plus important que vous êtes au début de votre carrière. Mais n’oubliez pas, toujours (toujours !) avant de remettre le travail final au client, lisez et relisez la version finale. Assurez-vous qu’il est fidèle à l’original, qu’il n’y a pas de fautes d’orthographe, que le formatage suit l’original ; en bref, qu’il ne manque pas une virgule (au sens propre). Vous ferez preuve de professionnalisme et vous gagnerez également la reconnaissance du client. Un point en votre faveur !

Par-dessus tout, vous devez respecter le client. N’oubliez jamais qui vous paie. Avant d’accepter un emploi, assurez-vous que vous comprenez toutes les exigences qui vous sont présentées et que vous êtes en mesure de les remplir. Ensuite, ne faites que remplir votre obligation. Que ce soit en termes de délais, de qualité ou de conditions spécifiques de la traduction, tenez-vous en à ce qui vous est demandé. Naturellement, si l’on vous demande la confidentialité du contenu, vous ne pourrez pas annoncer au monde entier la découverte intéressante que vous avez faite et dont vous travaillez à la traduction d’un brevet, par exemple. Je le répète : n’oubliez jamais qui vous paie !

Si vous ne vous sentez pas à l’aise avec un certain sujet que l’on vous propose de traduire, si vous considérez que les conditions de traduction ne sont pas les meilleures ou si vous avez l’impression que l’on profite de vous parce que vous êtes inexpérimenté, apprenez à dire « non ». Ce n’est pas parce que vous êtes au début de votre carrière que vous devez tout accepter. Connaissez vos limites et valorisez-vous. Après tout, le professionnalisme ne se mesure pas aux années d’expérience. Avant tout, vous êtes déjà un professionnel à part entière.

10- Investissez dans des outils d’aide à la traduction

Pour tout dans la vie, il est important d’investir. Je suis désolé si ce n’est pas ce que vous vouliez entendre, mais la vérité est que c’est toujours un fait. Qu’il s’agisse d’acquérir des connaissances, de se doter d’outils ou même de se retrouver entre collègues professionnels (de préférence les trois ensemble), tout est source d’enrichissement. Dans un monde comme le nôtre, révolutionné par les nouvelles technologies et en constante évolution, il est essentiel de se tenir à jour : une bonne formation, un programme innovant qui vous aide à optimiser votre temps, un outil qui peut vous fournir immédiatement d’anciens projets sur un sujet spécifique, une technique de traduction inhabituelle, une base terminologique complexe… Mais n’oubliez pas d’investir également dans les relations humaines. En eux se trouvent, très souvent, des réponses que vous ne savez même pas que vous cherchez ! Investissez ; si vous ne le faites pas, vous aurez facilement l’impression de n’avoir fait que commencer et d’être déjà dépassé.

11- Ne baissez pas les bras

Comme pour tout dans la vie, n’abandonnez pas au premier revers. Le marché de la traduction est vaste, mais difficile et très imprévisible. En particulier si vous êtes un traducteur indépendant, vous traverserez des périodes de plus grande « stagnation », sans savoir ce que l’avenir vous réserve. Persistez, envoyez des CV, faites des tests de traduction, faites de votre mieux et si nécessaire, persistez, envoyez des CV, faites des tests de traduction et faites de nouveau de votre mieux. Personne n’a promis que ce serait facile, seulement que dans « l’essai est le gain » !

12- Restez passionné

Enfin, si vous devez passer le reste de votre vie à le faire (ou du moins à essayer), aimez au moins ce que vous faites et faites en sorte que cela en vaille la peine. La traduction a ce charme de nous mettre sous les yeux une série de thèmes et de chemins. Le choix ne sera pas toujours facile, mais dans la mesure du possible, spécialisez-vous dans les matières que vous aimez, car c’est dans celles-ci que vous aurez une plus grande capacité à faire du bon travail. Ce sont aussi les sujets qui vous apporteront satisfaction et épanouissement personnel et professionnel.

La traduction vous ouvre à un monde de possibilités et de découvertes. Maintenant que vous avez décidé de devenir traducteur, avez-vous décidé par où commencer ? Avez-vous défini un plan d’action pour vos premières tâches ? Avez-vous d’autres suggestions à partager avec vos collègues qui commencent également leur carrière ? Partagez-les avec nous et bon travail pour ce nouveau voyage !